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Jean-Claude Blanc

(b.1965, Haïti)

Oeuvres

A propos

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Le parcours de Jean-Claude Blanc

1965 : Naissance au Cap-Haïtien

1983: Elève à l’Atelier Arc-en-Ciel (Cap Haïtien)

Années 2000: Installation à Port-au-Prince et premières ventes dans les galeries d’art de la capitale dont la Galerie MONNIN

2003: Première participation à des expositions collectives en France et aux Etats-Unis

 

Jean-Claude BLANC est l’un des artistes peintres les plus appréciés et les plus connus en Haïti.

Il naît le 24 avril 1965 dans une famille modeste. Son père est gardien et sa mère vendeuse de légumes. Son père complète ses revenus en devenant un bouilleur de cru réputé, spécialisé dans la distillation du «clairin», un rhum puissant et bon marché très apprécié des Haïtiens.  

Jean-Claude commence à peindre au début des années 80  et intègre l’Atelier de «L’Arc en Ciel» au Cap-Haïtien en 1983 où il fut l’élève de Laetitia Schutt, peintre d’origine allemande qui fonda cette école avec Max Gerbier. 

Ses oeuvres sont aujourd’hui présentes dans presque toutes les galeries d’Haïti , de Cap-Haïtien à Port-au-Prince, notamment à la Galerie Monnin et la Galerie Nader qui ont contribué à faire connaître son travail à l’étranger.  

Installé dans la capitale depuis quelques années, Blanc ne vit que de son travail d’artiste, et de nombreux professionnels de l’art s’intéressent désormais à son oeuvre, comme la galerie Macondo de Pittsburgh ou encore la galerie Tropical Art de Sanary en France. Nombre de ses oeuvres sont également présentées au centre d’art haïtien de Nice, l’ «Espace Loas».

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Les couleurs du Mardi Gras

Les oeuvres de Jean-Claude Blanc connaissent depuis quelques années un succès phénoménal en Haïti, sans doute parce que mieux que tout autre, l’artiste s’attache à traduire avec un optimisme obstiné le caractère festif de la société haïtienne. Scènes de marché, carnaval, procession «ra-ra» du Mardi Gras, paysans au travail dans les plantations provinciales... Blanc, s’inscrivant totalement dans la tradition des «primitifs modernes» qui ont fait la renommée de la peinture haïtienne, s’attache à décrire les réalités du pays dans un style qui fait du détail et de la précision du dessin l’un des signes caractéristiques de son oeuvre. Les célèbres défilés du Carnaval de  JC.Blanc,  pêle-mêle massif de danseurs, de musiciens, de marchands, unis dans deux couleurs dominantes, le blanc et le bleu-ciel, couleurs favorites de Danmbala Wèdo (lwa du panthéon vodou qui représente la symbiose et l’harmonie des relations humaines)  et égaux dans la perspective, symbolisent le «rêve citoyen» d’un artiste qui n’a de cesse de rappeler dans son oeuvre les fondements moraux, philosophiques et politiques qui présidèrent il y a 200 ans à la création d’Haïti. 

©NJ , juin 2010

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